Dracha de Kippour 5783 par le rabbin Rivon Krygier
Lors de la dracha de Roch ha-chana, j’ai montré le lien étroit que les Rabbins du Talmud ont établi entre l’appel du Chofar et l’épisode biblique de la ligature d’Isaac. Je voudrais à présent vous montrer que ce thème se prolonge – en filigrane – avec le rituel de Kippour.
Abraham et Isaac marchent vers le Moria, investis du devoir de se sublimer, de dépasser leur angoisse, de conjurer la peur de la mort, grâce à la confiance mutuelle entre le père et l’enfant, et la confiance absolue en Dieu : confiance que Dieu ne reniera pas, Sa promesse d’édifier une postérité par Isaac, parce que c’est un Dieu de justice et de clémence, non de simple autorité.
Toute proportion gardée, à Kippour, nous marchons, plus haut encore, vers le sommet du Moria. La fébrilité que le jeûne nous fait ressentir jusqu’au plus profond de nos entrailles, réveille la crainte sourde de la mort. L’appel du fond des âges nous réunit aujourd’hui pour cheminer ensemble, côte à côte, vers ce seuil redoutable, dans l’espoir, une fois encore, de régénérer notre vie en la débarrassant de la couche d’insanités accumulées qui polluent les relations humaines.
Kippour est le jour où nous accomplissons ce périple, comme Abraham et Isaac, mais encore, comme au temps jadis, lorsque le grand prêtre montait vers le Saint des saints au sommet du Temple de Jérusalem, afin d’y effectuer le rite expiatoire le plus sacré de l’année.
On sait que, dans la Bible, le livre des Chroniques identifie le mont du Temple au mont Moria. (1) Or, à en croire la Torah (2) et la Michna (3), le grand prêtre qui pénétrait dans le Saint des saints risquait d’y perdre la vie. L’extrait de la Torah que nous lisons au matin de Kippour, et qui rappelle tout ce rituel, commence par évoquer la mort foudroyante de Nadav et Avihou, les deux fils d’Aaron, lors de l’inauguration du Tabernacle dans le désert.
Lorsque, réuni dans le Temple, le peuple voyait enfin le grand prêtre ressortir sain et sauf du Sanctuaire, et discernait le rayonnement qui illuminait son visage, satisfait de la lourde tâche accomplie, il (le peuple) poussait un soupir de soulagement et une émotion indicible gagnait son cœur, se disant que le lien distendu entre les hommes et leur Créateur venait à nouveau de reprendre de la vigueur, des couleurs, de la saveur, dans la joie du renouement.
On imagine aussi bien Abraham et Isaac, le cœur allégé et heureux à leur retour du Moria. Mais une mauvaise surprise les attend. Le texte biblique passe, sans transition, de l’épisode de la âkéda – de la ligature – à une annonce tragique. Le fils d’Abraham est sauvé, mais sa femme est morte :
:וַתָּמָת שָׂרָה בְּקִרְיַת אַרְבַּע הִוא חֶבְרוֹן בְּאֶרֶץ כְּנָעַן וַיָּבֹא אַבְרָהָם לִסְפֹּד לְשָׂרָה וְלִבְכֹּתָהּ
Sara mourut à Qiryat-Arba, qui est Hébron, dans le pays de Canaan ; et Abraham vint pour dire l’oraison funèbre de Sara et pour la pleurer (Gn 23,2).
Voici comment le midrach Pirké de-Rabbi Eliezer, par une narration très suggestive, établit un lien entre la disparition inopinée de Sara et la âkéda :
וכששב אברהם מהר המוריה חרה אפו של סמאל שראה שלא עלתה בידו תאות לבו לבטל קרבנו של אברהם אבינו, מה עשה הלך ואמ’ לשרה הלא שמעת מה נעשה אח”ר בעולם, אמרה לו לאו, אמ’ לה לקח אברהם את יצחק בנו ושחטו והקריבו על גבי המזבח לעולה, התחילה שרה לבכות ומיללת שלשה יבבות כנגד שלשה תקיעות שלשה יבבות יללות כנגד שלשה יבבות, ופרחה נשמתה ומתה, ובא אברהם ומצאה שמתה, ומהיכן בא, מהר המוריה, שנ’ ויבא אברהם לספוד לשרה ולבכותה
Lorsqu’Abraham revint du mont Moria, l’ange Samaël rageait de ne pas être parvenu, comme il l’espérait, à annuler le sacrifice de substitution présenté par Abraham. Que fit-il ? Il alla trouver Sara et lui dit :
« N’as-tu donc pas entendu ce qui s’est passé ? » Elle lui répondit : « Non ! » Il lui dit : « Abraham a pris Isaac, votre enfant, et il l’a égorgé ! Puis il a offert sa dépouille sur l’autel en holocauste. » Aussitôt elle se mit à pleurer et à sangloter. Elle lâcha trois gémissements [yevavot] correspondant aux trois sons longs du Chofar [tekiot] et trois sanglots [yelalot] correspondant aux trois sons courts [yevavot] du Chofar, puis son âme s’échappa et elle s’éteignit. Quand Abraham arriva chez lui, il la retrouva morte. Et d’où venait-il ? De la montagne du Moria, ainsi qu’il est écrit : « Et Abraham vint pour prononcer l’oraison funèbre de Sara et la pleurer » (Gn 23,2) (Pirké de-Rabbi Eliezer 31).
Tentons de décoder ce midrach qui a bien des choses à nous dire. Alors qu’on s’attendait à nager dans le bonheur après qu’Isaac eut échappé au trépas, tout le monde pleure. Le même midrach, au paragraphe précédent, raconte que lorsque Abraham leva son couteau sur son fils Isaac, les anges qui assistaient à la scène, du plus haut des cieux, se mirent à hurler de frayeur et à sangloter. Ensuite, c’est Sara qui pleure, car elle croit que le sacrifice d’Isaac a bien eu lieu. [Vous remarquez au passage, les résonances avec notre satané monde. Samaël ou le Satan, c’est les fake news et tous leurs dégâts collatéraux ; et Sara qui pleure le sacrifice de son fils, c’est tout le contraire des mères intégristes, ravies que leur enfant se soit donné la mort en chahid, en martyre].
Enfin, c’est Abraham qui pleure la mort de son épouse. Or, on note que la tradition des scribes (sofrim) a réduit la lettre kaf qui, dans la Torah, se trouve dans la locution « pour la pleurer – ve-livkota » comme pour en faire un youd : וְלִבְכֹּתָהּ. Si bien que le passage peut être lu comme le fait qu’Abraham déplorait la perte de « sa maison » (ou-le-veïta). On ne révèle pas le secret de ce glissement de sens, mais celui-ci se laisse deviner par le lecteur averti. Abraham ne perd pas seulement son épouse adorée, c’est aussi son foyer (beïta), le projet d’édifier, avec elle, une famille dans l’amour et la paix qui semble compromis avec la disparition de Sara. Qu’est-ce à dire ?
J’en viens à ce pourquoi nous sommes ici, à Kippour, comme en pèlerinage vers le Moria. Je rappelle le contexte. Sara était en colère contre Hagar, la servante et mère porteuse du premier enfant d’Abraham, Ismaël. Abraham, trop naïf ou trop idéaliste, souhaitait que les deux mères Sara et Hagar et que les deux fils Isaac et Ismaël puissent rester une famille unie. Mais la concurrence était trop forte, l’humiliation trop palpable. Sarah demande à Abraham de chasser sa servante et son fils. Et il se passe alors quelque chose de très déroutant, de paradoxal, à vrai dire. D’un côté, Dieu dit à Abraham de suivre scrupuleusement la requête de Sara, à savoir de consommer la rupture. C’est le principe de réalité.
Comme le disait Amos Oz à propos du conflit israélo-palestinien : « aidez-nous à divorcer », c’est-à-dire à nous séparer à l’amiable, et non rechercher à tout prix à vivre dans la promiscuité et la conflictualité permanentes jusqu’à se détruire mutuellement. Mais, d’un autre côté, alors que les deux parties de la famille se séparent, Dieu impose une épreuve tant à Hagar et Ismaël, d’une part, qu’à Abraham et Isaac d’autre part, comme pour signifier la gravité de cette déchirure, et la dette morale qu’elle génère.
Contrairement à ce que l’on se figure – il faut bien l’admettre, par mémoire sélective – ce n’est pas une mais deux épreuves déchirantes que connaît Abraham : l’une par rapport à Ismaël, l’autre par rapport à Isaac. C’est le double récit que nous avons lu à Roch ha-chana. Chacun des deux enfants est conduit jusqu’au seuil de la mort. Le premier, Ismaël, est renvoyé du côté du désert, comme le sera le fameux bouc émissaire, dans le rituel de Kippour. L’autre, Isaac, est emmené jusque sur l’autel du Moria, comme le second bouc présenté dans le Temple.
Or ni Ismaël ou Isaac ne sont sacrifiés et ne périssent. Les deux sont «rachetés ». D’une part, les larmes de Hagar et de Ismaël face à la mort montent jusqu’à Dieu comme une prière et les sauvent de la mort. D’autre part, l’ange divin arrête net le bras d’Abraham, de sorte qu’Isaac échappe aussi au trépas. Au demeurant, Sara, dans sa tête du moins, a « sacrifié » Ismaël, en le reniant et en le rejetant violemment. Et – là je tente de comprendre la teneur des larmes de Sara, selon le midrach cité plus haut – lorsque le Satan vient lui souffler à l’oreille que son propre fils, Isaac, a péri, elle le croit sur le champ. Pourquoi ? Car elle y voit un châtiment, comme le soutient un autre midrach que je ne puis citer ici.(4) Elle se dit qu’elle s’est montrée trop cruelle, qu’elle n’a pas su gérer le conflit avec Hagar, à défaut d’une solution d’entente, et que Dieu, à présent lui en fait payer la contrepartie, en lui enlevant Isaac. Sara pleure maintenant son enfant, comme Hagar a a pleuré le sien, le croyant mourir, mais non avec des larmes teintées d’anxiété, mais de remords, de contrition. Son chagrin inconsolable ne la conduit pas, toutefois, au total désespoir. Nous avons vu le midrach cité comparer ses larmes au cri du chofar. Or, sonner le chofar c’est encore croire, même en l’absence de toute visibilité, voire de toute rationalité, que Dieu entend la repentance, le désir de réparer, et que la loyauté, d’une manière ou d’une autre, finira par triompher.
Cela fait penser à ce magnifique passage du prophète Jérémie évoquant le destin tragique de Rachel qui, comme Moïse, meurt au seuil de la terre promise, et dont l’âme toujours vivante pleure à travers les âges l’exil de ses descendants exilés :
Ainsi parle l’Éternel : Une voix retentit dans Rama, une plainte, des sanglots amers. C’est Rachel qui pleure ses enfants et qui ne se console pas de les avoir perdus. [Soudain le prophète nous transporte dans la conversation que Dieu tient avec cette Rachel intemporelle et qui résonne dans le cœur d’Israël] Cesse Je te prie de sangloter, lui dit l’Éternel, arrête-toi de pleurer, car tes efforts seront récompensés, c’est l’Éternel qui l’affirme. … Sache, dit l’Éternel, qu’il y a un espoir pour l’avenir : tes enfants reviendront sur leur terre. Oui, J’entends Ephraïm qui, dépité, Me dit : « J’ai subi Ton châtiment, c’est Toi qui es Mon Dieu, Éternel […] Accueille-moi de nouveau, car je reviens à Toi ! Oui, je veux renouer car je me suis repenti, conscient de mes fautes, j’en suis meurtri, la confusion me gagne, je porte la faute de ma jeunesse. » (Dieu S’exclame alors : ) Ha-bèn yakir li… Ephraïm n’est-il point Mon fils chéri, Mon enfant adoré ? Plus J’en parle et plus Mon souvenir s’en émeut. Oui, Mon cœur S’est ému en sa faveur, et Je vais le ramener à Moi (Jérémie 31,1-19).
Rachel est morte prématurément, mais pas son foyer, son projet de voir sa postérité se régénérer sur la terre promise est resté vivant. Je suis d’avis que lorsqu’Abraham pleure la mort de Sara, il pleure sur son foyer, beita. Mais non pour l’enterrer mais pour s’en faire le relais. Certes, Abraham, en s’épanchant sur la disparition de Sara, déplore l’échec de la réconciliation des deux femmes et des deux frères. Mais nous n’avons aucune raison de suspecter qu’il abandonne l’espoir de voir un jour ses enfants, Isaac et Ismaël se réconcilier.
Il rend honneur à Sara, au principe de réalité, celui de la nécessaire séparation. Mais il ne renonce pas pour autant au principe de l’idéalité, le principe de fraternité, qui est le projet du Créateur. Abraham est le complément de Sara, il vise la quadrature du cercle, la réduction des contradictions. Nous savons qu’Abraham ne verra pas, de son vivant, la réconciliation de ses enfants. Mais il est frappant de lire dans le texte même de la Torah que, lors des funérailles d’Abraham, ses deux enfants Ismaël et Isaac se retrouvent côte à côte pour honorer la mémoire de leur père.(5) Pour la tradition rabbinique ultérieure, cela devint la prolepse (le signe) d’une réconciliation que l’on espère un jour voir se déployer entre juifs et musulmans. Il en va de la bénédiction d’Abraham que soient un jour bénies par lui toutes les familles de la terre. Renoncer à ce rêve fou reviendrait à mourir avec Sara. Le maintenir, en dépit des dures réalités, envers et contre tout, tel est le sens ultime de la vocation d’Abraham à laquelle notre peuple est convoquée jusqu’à la fin des temps. Se réconcilier est le défi ultime de Kippour.
Il me faut encore dire un dernier mot sur ces torrents de larmes qui inondent les textes que je viens d’évoquer. On est bien loin de la vision « virile », du héros imperturbable ou du chevalier sans peur et sans reproche qui jamais ne défaillit. Dans la Bible et, ensuite, dans la littérature rabbinique, la plupart des grands personnages pleurent ! Non comme des mauviettes, pleurnichant sur leur sort, serions-nous tentés de dire, encore qu’il n’y a pas de honte, dans la vie, à manifester sa peine, son chagrin ou même sa peur.
Pleurer – comme d’ailleurs rire – nous libère d’une tension mortifère, permet à la frustration de se décharger (catharsis) et de franchir une étape psychique essentielle, comme de faire son deuil et ouvrir une nouvelle page dans la vie. Mais, plus encore, pleurer, c’est tout simplement s’émouvoir, être humain. L’idée que l’on se doit par dignité ou virilité de brider toute affectivité est infiniment plus inquiétante que le fait de livrer ses émotions. On pleure d’ailleurs aussi de joie ou de bonheur, on rit aux larmes. Pleurer, ou rire, c’est être investi, concerné, présent émotionnellement au monde. Le montrer ou non, c’est autre chose. Il peut y avoir une pudeur. On peut intérioriser ses larmes ou ses rires, suivant les personnalités de chacun et les situations.
En tout cas, dans les histoires juives, on ne se prive pas de rire ou de pleurer. On a vu les anges pleurer. Ailleurs, le messie pleure, et même Dieu pleure ! Il est un endroit intime au plus haut des cieux dénommé « cachette (mistarim) » dans lequel Dieu Se réfugie pour y pleurer secrètement la dépréciation d’Israël et la gloire dérobée de la royauté divine.(6) Chaque fois que le Saint béni soit-Il « Se souvient », Se languit de Ses enfants exilés parmi les Nations, dit le Talmud,(7) Il verse « deux larmes dans l’océan et Sa voix se fait entendre d’un bout à l’autre de l’univers. » Heureusement, Dieu « Se marre bien aussi », si je puis m’exprimer ainsi, et je trouverai bien une autre fête, peut-être à Souccot, pour vous en parler. Et tout cela, c’est sans compter sur le fait que « quand le rabbi pleure… [Elkana/ Michèle : pleurent tous les hassidim, pleurent tous les hassidim. …] Mais quand le rabbi rit, mais quand le rabbi, rient tous les hassidim, rient tous les hassidim Hahaha ! »].
Aujourd’hui, je me contenterai d’ajouter un mot sur les larmes de Joseph. De toute la Bible, Joseph est le grand pleureur devant l’Éternel. Il pleure d’émotion lorsqu’il revoit, après tant d’années, ses frères qui l’avaient vendu en esclave pour s’en débarrasser. Joseph est devenu vice-roi d’Égypte, il tient sa vengeance. Mais au lieu de les humilier ou de les châtier, il prépare les conditions de leur repentance. Et quand enfin, Juda, le représentant des frères, déclare être prêt à se livrer en esclave plutôt qu’abandonner son jeune frère Benjamin, Joseph se révèle à ses frères, éclate en pleurs, les enlace de tout son cœur.
Notez bien son propos, je cite : « Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas irrités contre vous-mêmes de m’avoir vendu pour être conduit ici, car c’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé devant vous. » Joseph commence par leur rappeler clairement leur faute : ils l’ont vendu. C’est important, souvent nécessaire, dans une réconciliation, de dire ce que l’on a sur le cœur : « Tu ne haïras point ton frère dans ton cœur ; tu auras soin de reprendre ton prochain » dit le verset du Lévitique (19,17). La rancune est un poison. Il faut l’expurger, la conjurer. Mais ensuite, et parce que les frères ont fait la preuve de leur repentir, il leur dit, avec tendresse, de ne pas se morfondre, de se meurtrir, de ressasser sans cesse leurs turpitudes, mais de regarder les nouvelles opportunités que ce détour et ce retour leur ont ouvert. Il leur demande de regarder le présent et l’avenir, et non plus le passé.
En ce jour de Kippour, c’est de ces larmes-là dont il est question : l’occasion de la réconciliation. Le Talmud dit que, depuis que le Temple est détruit, nous avons perdu le dispositif qui permettait l’expiation de tous nos péchés. Et depuis ce jour, dit Rabbi Elâzar, la larme à l’œil, les portes de la prières se sont hermétiquement refermées… מיום שנחרב בית המקדש, ננעלו שערי תפילה. Vraiment ? Pas tout à fait : citant un verset des Psaumes : « Écoute ma prière, Éternel, אֶל דִּמְעָתִי אַל תֶּחֱרַשׁ Ne reste pas insensible à mes larmes ! (Ps 39,13), Rabbi Elâzar enseigne :
ואף על פי ששערי תפילה ננעלו, שערי דמעות לא ננעלו
Quand bien même les portes de la prière sont refermées, les portes des larmes jamais ne le seront ! (TB, Baba Metisa 59a).
Prier avec ses larmes – je parle ici de celles qui prennent leur source au plus profond de soi – c’est prier avec son cœur. Et prier avec sincérité, c’est renouer avec son humanité, avec le chœur de la communauté, avec son Créateur.
Puissions-nous aujourd’hui, et tout au long de cette nouvelle année, pleurer jusqu’à en rire, comme l’on peut rire jusqu’aux larmes, de sorte que nous soyons tous inscrits dans le livre… des bons vivants !
Guemar hatima tova
Rivon Krygier
Notes:
(1) Cf. II Chroniaues 3,1.
(2) Lévitique 16.
(3) M, Yoma 5:1.
(4) Cf. TB, Baba Kama 93a.
(5) Cf. Genèse 25,9.
(6) Cf. TB, Haguiga 5b sur la base de Jr 17,13.
(7) TB, Berakhot 59a.